Des radiocommunications omniprésentes
Les grands événements (JO, manifestations, rencontres sportives diverses, concerts…) requièrent le déploiement de moyens de radiocommunication exceptionnels et spécifiques pour assurer les liaisons entre les services de secours, les agents de sécurité, les forces de police.
Dans le même temps, de nombreux médias peuvent être présents pour couvrir ces événements et déployer également des outils de radiocommunication (liaison car régie TV et caméraman, reporters sur le terrain etc.).
UN BESOIN DE FIABILITE
Une perturbation de ces liaisons radio peut-être à l’origine d’indemnisations importantes envers les médias ayants acquis des droits de rediffusion exclusifs évènements ou même empêcher une intervention des secours.
Plusieurs causes possibles sont identifiées comme pouvant perturber ces radiocommunications:
Il est en pratique complexe de surveiller le spectre radio d’événements culturels ou sportifs : les émissions présentes sont
de nature très différentes, de puissance très différentes (objets connectés, réseaux PMR etc.).
Les solutions techniques du marché, reposant majoritairement sur des instruments de mesure « de laboratoire » ne permettent pas de répondre à ce problème car :
En France par exemple, l’agence Nationale des Fréquences (ANFR) coordonne et supervise ces liaisons dans la majorité des grands événements sportifs ou médiatiques : Tour de France, tournoi de Roland Garros, salon du Bourget etc…
Le contrôle du spectre est réalisé grâce à un véhicule mobile équipé de matériels de mesure coûteux (prix unitaire généralement supérieur à 50 000 euros) permettant de monitorer l’occupation du spectre et éventuellement de se déplacer pour rechercher et localiser une source de brouillage. Le nombre de véhicules de mesure mobilisable étant limité, il faut donc arbitrer sur leurs positions géographique et ils ne seront sans doute pas au bon endroit au bon moment, ils devront sans doute se déplacer pour localiser et caractériser l’anomalie.